Je vais bien ne t'en fais pas
Voici la surprise de la rentrée. Je vais bien ne t'en fais pas est ce que l'on peut appeler un petit miracle. Alors que l'on attendait tous avec impatience Selon Charlie, La science des rêves ou encore La jeune fille de l'eau (films plus que corrects par ailleurs), c'est Philippe Lioret, le réalisateur de Mademoiselle et L'équipier qui surprend son monde
Avec beaucoup de justesse et d'amour pour ses personnages le réalisateur nous livre une bombe émotionnelle servie par une actrice qui explose véritablement : Mélanie Laurent.
En effet, l'histoire qui fait très fait divers sur le papier se révèle être d'une force implaccable : à son retour de vacances, une jeune fille de la banlieue parisienne (pas des cités mais des pavillons de la classe moyenne) apprend que son frère jumeau est parti sans laisser de nouvelles. A partir de ce jour elle va se laisser mourir puis apprendre à vivre sans lui. Anodine racontée comme cela, cette histoire est un prétexte pour parler de la solitude, du deuil d'une personne et de la difficulté pour l'Homme de surmonter le manque.
Par une mise en scène inspirée, Philippe Lioret parvient à nous communiquer le manque ressenti par la jeune fille. Même entourée de ses amis lors d'une fête, elle est seule, terriblement et déspérement seule. Cette séquence, d'une force incroyable, résume le film à elle seule. Malgré tous les efforts de chacun, rien ne pourra vraiment la sortir de sa solitude. Elle aura beau trouver l'amour, se faire de nouveaux amis, commencer une nouvelle vie, elle restera seule au fond d'elle tant qu'elle ne connaîtra pas la vérité. Et elle va la chercher, la vérité... essayer de décripter les paroles de ses parents, fouiller la chambre de son frère, parcourir la France.... Et lorqu'elle la découvrira, elle n'aura pas la force d'y croire. Elle fera semblant, comme ses parents, comme son amant qui découvre tout. Et nul ne peut la juger, ni elle ni ses parents.
Je vais bien ne t'en fais pas est donc une histoire universelle transcendée par des acteurs exceptionnels (Kad Merad et Isabelle Renaud entre autres) qui brille par l'intelligence de son propos et de sa mise en scène.
Et tant pis si certains plans sont trop appuyés (le plan de la balançoire), l'enjeu du film n'est pas là. Aimer c'est transmettre, je crois que Philippe Lioret aime beaucoup ses spectateurs car l'émotion qu'il nous transmet est sans équivalent cette année. Rendons lui cet amour et courrons voir son film.
Avec beaucoup de justesse et d'amour pour ses personnages le réalisateur nous livre une bombe émotionnelle servie par une actrice qui explose véritablement : Mélanie Laurent.
Par une mise en scène inspirée, Philippe Lioret parvient à nous communiquer le manque ressenti par la jeune fille. Même entourée de ses amis lors d'une fête, elle est seule, terriblement et déspérement seule. Cette séquence, d'une force incroyable, résume le film à elle seule. Malgré tous les efforts de chacun, rien ne pourra vraiment la sortir de sa solitude. Elle aura beau trouver l'amour, se faire de nouveaux amis, commencer une nouvelle vie, elle restera seule au fond d'elle tant qu'elle ne connaîtra pas la vérité. Et elle va la chercher, la vérité... essayer de décripter les paroles de ses parents, fouiller la chambre de son frère, parcourir la France.... Et lorqu'elle la découvrira, elle n'aura pas la force d'y croire. Elle fera semblant, comme ses parents, comme son amant qui découvre tout. Et nul ne peut la juger, ni elle ni ses parents.
Je vais bien ne t'en fais pas est donc une histoire universelle transcendée par des acteurs exceptionnels (Kad Merad et Isabelle Renaud entre autres) qui brille par l'intelligence de son propos et de sa mise en scène.
Et tant pis si certains plans sont trop appuyés (le plan de la balançoire), l'enjeu du film n'est pas là. Aimer c'est transmettre, je crois que Philippe Lioret aime beaucoup ses spectateurs car l'émotion qu'il nous transmet est sans équivalent cette année. Rendons lui cet amour et courrons voir son film.