Changement d'adresse

Publié le par brad91

Emmanuel Mouret et Fanny Valette. Shellac

Voilà un film bien sympathique.
L'histoire très simple est celle d'un homme qui cherche l'amour tout en habitant avec une jolie jeune fille, elle aussi à la recherche de l'amour.

Emmanuel Mouret signe un film simple, léger, et extrêmement bien écrit. La précision des dialogues est d'ailleurs la principale qualité de ce long métrage. On retiendra notamment la conversation assez sur-réaliste et à double sens sur le cor (où corps ?) ou encore la scène de séduction entre les deux colocataires.

Cette fantaisie amoureuse, qui fait parfois penser aux meilleurs films de Jeanne Labrune (c'est à dire Ca ira mieux demain plutôt que C'est le bouquet), est servie pas d'excellents comédiens, Frédérique Bel en tête. Celle qui incarne la blonde dans la désormais célèbre minute blonde, nous ébloui de sa fraîcheur et de son joli regard. Comment ne pas tomber amoureux de ce personnage ? Frédérique Bel est donc un nom à retenir, sa prestation nous faisant oublier sa moyenne performance dans Camping.
Au contraire, Fanny Valette, révélation de La petite Jérusalem, nous offre un jeu qui manque de consistance. Elle déçoit sans pour autant être mauvaise.

Changement d'adresse est donc un film agréable et de bonne tenue. Cependant, il faut noter un bémol de taille. Ce film, pourtant court (1h25) finit par lasser passé la première heure faute de renouvellement; Tout ce qui faisait le charme de la première partie devient répétition et finit par provoquer de l'ennui. Heureusement, le film touchant à sa fin, cette lassitude n'est pas suffisament forte pour entamer sérieusement l'impression plus que positive de ce long métrage.

Nous ne pouvons donc que féliciter ce jeune réalisateur et lui souhaiter un joli succès public
.




Publié dans Critiques

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D
Il est évident que le film repose sur la qualité de ses dialogues. Parfois à double sens, souvent très drôles... Des scènes burlesques assez réjouissantes, et une Frédérique Bel étonnante! J'aime bien aussi le côté maladroit et candide de Emmanuel Mouret..
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