Un week end cinématographique décevant
Le moins que l'on puisse dire est que cette semaine cinématographique ne restera toute ma vie dans ma mémoire.
Après le piteux Paranormal activity 2 vu dans une salle des Champs Elysées à moitié vide mais malgré tout bruyante, je pensais me rattraper ce week end avec Les Petits mouchoirs. Si le film n'est pas catastrophique, il m'a toutefois assez déçu. En effet, le rire et l'émotion sont bien au rendez-vous et pourtant j'ai eu le sentiment d'assister à un film très creux avec des personnages pas suffisamment travaillés pour qu'on ait envie de les suivre durant les 2h30 que dure le film. Guillaume Canet n'a pas pris le temps de nous présenter ses protagonistes : on ne sait pas grand chose de leur vie et de leurs aspirations et on n'en sera pas plus à la fin du film. Cela est bien dommage car il semblerait que le réalisateur et les acteurs aient pris un grand plaisir à tourner ce très long métrage. Mais bon, je n'ai pas envie d'être trop sévère avec ce film car j'ai versé ma larme à la fin, ce qui n'est déjà pas si mal.
Ce que j'ai davantage envie de retenir de ce week end finalement c'est que Le joueur d'échec de Stephan Zweig est vraiment une très belle nouvelle, écrite avec beaucoup de fluidité. Quand on pense qu'elle a été écrite avant la fin de la seconde guerre mondiale alors que le livre traite des méthodes de torture psychologique des allemands nazis, on ne peut être qu'assez ébloui. La réputation de cette nouvelle n'est donc pas usurpée. Dans ma lancée j'ai commencé Une vie de Maupassant et les 10 premières pages sont un ravissement et me font beaucoup penser à Jean-Jacques Rousseau pour la description de la nature et de sa communion avec l'Homme. Et puis le passage du mariage et de la nuit de noce a, visiblement, fortement inspiré Ian Mc Ewan pour l'écriture du sublime Sur la plage de Chesil.
Enfin, je le suis équipé de la TNT cette semaine et, comme je le pensais, je n'y ai pas gagné grand chose... une dizaine de chaines en plus pour une offre très pauvre. Seule consolation... les rediffusions de la série de mon adolescence : Dawson !!! C'est pas grand chose, je vous l'accorde.
Allez, je vous souhaite une bonne semaine marquée de nouveau par les conflits sociaux face à l'arrogance d'un excécutif décidément bien buté.