Tranche de vie
Cela fait une semaine environ que jai repris la rédaction de ce blog et jai pu constater le bien que cela me fait décrire. Même si, comme aujourdhui, la plupart du temps je nai pas grand chose dintéressant à raconter, je trouve cela très libérateur. Alors, cest vrai, il faut bien lavouer, ma vie somme toute assez banale, ne présente quun intérêt limité pour les lecteurs et je tiens vivement à men excuser de toute manière, je ne suis pas certain que les lecteurs soient bien nombreux. Mais ce que je veux dire de manière un peu confuse, cest quil est agréable de partager ses goûts cinématograhiques et littéraires et dessayer de trouver les mots justes pour décrire son ressenti.
Ce soir, jai décidé daller au cinéma pour occuper cette soirée sans la personne qui partage ma vie et qui est partie pour deux jours. Je pense que mon choix va se porter sur Au fonds des bois ou La Vie au Ranch si je parviens à trouver des séances compatibles avec mon emploi du temps. Jespère que ces deux films seront à la hauteur de mes attentes après les déceptions de Paranormal activity 2 et des Petits mouchoirs la semaine dernière.
Un mois déjà que je suis de retour à Paris et japprécie vraiment le choix cinématographique quoffre cette ville. Cest un des points forts de la vie à la capitale. (ce nest évidemment pas le seul).
A contrario, ce qui me manque ici cest lodeur de la campagne et le rapport à la nature que je pouvais avoir durant ces quatre dernières années. En effet, alors que le livre que je lis actuellement (Une vie de Maupassant) contient des passages de description de la nature à différentes saisons, je ne peux mempêcher de regretter lodeur de la terre, des prairies et des forêts encore humidifiés par la rosée du matin ou par une pluie récente, le vent frais sur le visage en fin de journée
Durant toute mon enfance et mon adolescence, jai appris à écouter la nature, à la ressentir. Javais perdu cette habitude durant mes années détudes à Paris et les ai retrouvés pendant les 4 dernières années passées à la campagne. Maintenant que je suis de retour à Paris, jai le souhait de ne plus couper le lien qui munit à la flore. Je ne sais pas si jy parviendrai mais cela reste un de mes objectifs.
Quoi quil en soit, pour lheure, le travail mappelle !